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Je me souviens encore de ce matin d’hiver où, en me levant, une douleur sourde m’a paralysé le bas du dos. Pas une douleur fulgurante comme on imagine une sciatique, mais plutôt un poids, une gêne profonde, comme si une vis s’était desserrée dans ma colonne. J’avais 42 ans. C’est là que tout a commencé : les examens, les rendez-vous, les incertitudes. Et puis, le diagnostic est tombé : discarthrose lombaire.
Découvrez un témoignage authentique sur la discarthrose lombaire : symptômes, traitements, conseils quotidiens et solutions naturelles pour mieux vivre avec cette douleur chronique du bas du dos.
La discarthrose lombaire, c’est une forme d’arthrose dégénérative qui touche les disques intervertébraux, ceux situés entre les vertèbres lombaires. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas une simple usure liée à l’âge. C’est un processus plus complexe, où les disques perdent leur élasticité, se déshydratent, puis finissent par s’aplatir ou se fissurer. Cela provoque des douleurs, parfois une raideur ou même des irradiations dans les jambes.
Le plus insidieux avec cette pathologie, c’est qu’elle ne se voit pas. Je n’avais ni béquille, ni corset. Juste cette douleur constante, parfois sournoise, parfois brutale. Certains jours, mettre mes chaussettes devenait un défi.
Le diagnostic de discarthrose lombaire n’a pas été posé immédiatement ni facilement. Mon médecin a d’abord posé un diagnostic provisoire de lombalgie classique. Mais avec le temps, la douleur et l’inconfort ont persisté, malgré la prise de divers analgésiques et anti-inflammatoires, ainsi que le repos au lit.
Un scanner lombaire a révélé ce que je redoutais : dégénérescence discale au niveau L4-L5 et L5-S1, avec signes d’arthrose. C’était officiel : je faisais partie des millions de Français atteints de discarthrose.
Chaque patient est différent, mais pour ma part, voici ce que j’ai ressenti :
J’ai consulté des médecins, des rhumatologues, des kinésithérapeutes… Chacun avait sa version, mais quelques vérités revenaient souvent.
1. Bouger, c’est vital
La première tentation est de rester allongé. Mauvaise idée. La discarthrose ne s’améliore pas avec l’inactivité. Mon kiné m’a fait comprendre que le mouvement, même léger, permettait de conserver la mobilité articulaire.
Je me suis mis à marcher 30 minutes par jour, à mon rythme. Puis, j’ai repris le vélo d’appartement, doucement. Et progressivement, j’ai retrouvé un peu de souplesse.
2. Le renforcement du gainage
Avec l’aide d’un coach sportif adapté, j’ai découvert les exercices de renforcement du tronc (le fameux “core”). Cela m’a changé la vie. Les exercices de gainage, au début difficiles, sont devenus un rituel presque apaisant. En quelques semaines, j’ai senti que mon dos était mieux soutenu.
3. L’importance d’un bon matelas
J’ai investi dans un matelas ferme avec une mousse à mémoire de forme. Honnêtement, je pensais que c’était un coup marketing. Mais le soulagement a été réel. Mes nuits sont devenues plus reposantes, et je me levais avec moins de douleurs.
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Voici ce que j’ai testé ou refusé, en connaissance de cause :
Au fil des années, j’ai développé des routines et petits gestes pour éviter les douleurs :
La douleur chronique, même modérée, use le moral. J’ai traversé des moments de doute, d’irritabilité, même d’angoisse. Vais-je pouvoir continuer à travailler ? À voyager ? À profiter de mes enfants ?
J’ai fini par consulter un psychologue spécialisé en douleur chronique, ce qui m’a aidé à mieux comprendre l’impact émotionnel de la maladie.
Aujourd’hui, je médite 10 minutes par jour. Cette pause mentale et relaxante m’apaise et m’aide beaucoup à gérer et réduire mes douleurs lombaires.
Ce que j’aurais aimé savoir dès le début
Non, il ne s’agit pas d’une maladie curable. Mais on peut apprendre à vivre avec, en réduisant les douleurs et en améliorant la mobilité.
Oui, c’est même recommandé. La marche, la natation, le yoga doux ou le pilates peuvent faire des merveilles. Évitez les sports à impact (sauts, courses sur sol dur).
Pas du tout. Beaucoup de patients mènent une vie active avec des adaptations. Le tout est de bien se connaître et d’être à l’écoute de son corps.
Aujourd’hui, je vis avec ma discarthrose lombaire. Elle ne me définit pas, mais elle m’a transformé. Elle m’a appris la patience, l’écoute de soi, et l’importance de la prévention. J’ai repris le contrôle de ma santé, à mon rythme, avec mes outils.
Alors si vous êtes en train de lire ceci, peut-être que vous aussi, vous cherchez des réponses. J’espère que mon témoignage vous aura apporté un peu de clarté – et surtout, beaucoup d’espoir.
Prenez soin de votre dos. Il vous porte bien plus que vous ne le pensez.